1999/01/18

LE DISPOSITIF

Anonyme, trouvé sur un forum nommé "mind control victims speak" sur le net en 1998, traduit avec l'aide de Scott Batty puis publié dans le n°1 de la revue SPECTRE et utilisé comme source d'inspiration de la série Le Dispositif (Thomas Bertay et Pacôme Thiellement).

Je suis un historien de Seattle et je me suis rendu à Los Angeles l’été dernier dans le cadre de mes recherches sur l’histoire du film muet. Un dimanche au début du mois d’Octobre de l’année 1992, je suis allé au Roxy assister à un concert des Shakespeare’s Sister. Auparavant, j’avais dîné à la Spaghetti Factory, mon repas consistant d’une assiette de spaghettis et d’un verre de vin. Après quoi, pendant la durée du concert, j’ai bû un Diet Coke. J’ai commencé à me sentir extrêmement malade au milieu du concert, et, pour je ne sais quelle raison, me suis mis à transpirer abondamment.
La semaine suivante, me sentant encore alité., je suis allé au restaurant Milano, pensant qu’un bon repas me ferait du bien. Au contraire, mon état empira. Je devins extrêmement constipé, à tel point qu’il me devint impossible d’aller aux toilettes. Egalement, quel choc de découvrir que mon pénis ne pouvait plus guère exercer d’autre fonction que d’uriner. J’eus de plus en plus de mal à respirer. Je me reposai encore quelques jours en attendant que cela passe. Mais cela ne passa pas, et, samedi matin, j’appelai un ami et lui demandai s’il connaissait un docteur qu’il pouvait me recommander. Il vint me chercher chez moi et nous cherchâmes la clinique la plus proche. Malheureusement, toutes celles auxquelles nous nous sommes rendus sur Sunset Boulevard étaient fermées. Pourquoi ? Je ne pouvais et ne puis aujourd’hui le savoir. Mon ami me suggéra le Queen of Angels Hospital. J’acceptai.

Nous arrivâmes à la salle des urgences vers dix heures du matin. Après avoir attendu cinq heures dans la salle d’attente, on m’assigna un lit derrière des rideaux déplaçables, on me donna une blouse et on me déshabilla. Il y avait au moins deux policiers présents dans la pièce qui attendaient pendant qu’une personne sous leur autorité était soignée.
Après m’avoir écouté lui décrire les causes de ma venue, un docteur partit et différents infirmiers vinrent me faire une prise de sang. Cette opération se réitéra au moins trois fois alors que j’attendais le retour du médecin.
Enfin, le Dr. Phillip Fagan, un quadragénaire afro-américain moustachu à la forte musculature, s’approcha de moi pour vérifier ma respiration à l’aide d’un stéthoscope. Il était coutumier pour moi que lorsqu’on procédait à un examen de ce genre, le patient fut soit debout soit assis. Dr. Fagan m’a demandé de m’allonger sur la table d’opération et de respirer alors qu’il plaçait son instrument contre mon abdomen. Alors qu’il atteignait l’espace situé en haut à gauche de mon cœur, il ferma le poing et – avec une délibération rapide mais méditée – me cogna sous mon épaule gauche. Il me posa encore quelques questions avant de prendre congé. J’attendis un moment, perplexe. Puis une infirmière quadréganaire avec des cheveux courts de couleur claire, vint vers moi. Tenant dans ses mains une seringue hypodermique remplie d’un liquide jaune/brun, elle me demanda de me retourner afin de m’administrer le contenu de celle-ci. Puis elle partit et, à nouveau, j’attendis.
Alors, je commençai à avoir de larges trous dans mon courant de pensée et j’avais soudain du mal à former des mots. C’est dans l’ensemble très difficile à décrire mais je ressentais des effets similaires provoqués par un narcotique très puissant. A chaque fois que j’essayais d’obtenir l’aide d’un des membres de l’équipe, on me demandait brutalement d’attendre. Pendant les trois ou quatre heures où je restais allongé sur mon lit, attendant le retour d’un des docteurs, je m’abandonnai littéralement à mon angoisse et pensai que je pourrais tout aussi bien mourir, ici et maintenant.
La salle des Urgences était à cet instant dans un désordre sans nom. C’était littéralement un asile de fous. Une des personnes pétait bruyamment et régulièrement dans ma direction, et des patients hurlaient et appelaient au secours dans un délire apparent. Vers huit heures, Dr. Fagan me donna une bouteille de laxatif liquide et des consignes pour acheter des antihistaminiques. Sans me dire une seule fois ce qui pouvait m’avoir rendu malade, ou me dire si le problème avec mon pénis était résolu, il me libéra.
Le lendemain, je retournai à l’hopital dans l’objectif de me plaindre. Je demandai à savoir ce qu’on m’avait injecté. Après un temps d’attente assez long, un infirmier me présenta un document avec « Penheglian » écrit dessus. Mais il semblait mépriser ma requête et refusa de m’expliquer à quoi « Penheglian » correspondait et pour quelles raisons on me l’avait administré. Je rencontrai ensuite un autre infirmière et lui expliquai ce qui m’était arrivé. Après avoir écouté mon histoire, elle me répondit poliment que c’était un bon hopital et qu’ils ne faisaient pas de choses comme ça ici. Je demandai ensuite mon dossier médical et on m’envoya au département des dossiers. Une fois arrivé, je m’entendis dire que mon dossier n’était pas prèt et que je devais revenir à une autre occasion.
Dégoûté et même désormais franchement effrayé, je quittai Los Angeles et retournai à Seattle. Bien que le laxatif semblait soigner ma constipation, j’avais encore des difficultés à respirer et ressentais les effets du coup de poing du Dr. Fagan. Alors, j’avais l’impression que mon cœur avait été blessé. A mon retour, j’allai à une clinique. On diagnostica un muscle endommagé dans mon épaule gauche et on me prescrit de l’Advil pour alléger la douleur. Je pensais que j’étais enfin sauf.
J’avais tort.

Souffrant toujours du coup porté par le Dr. Fagan, je décidai d’aller habiter dans la maison de mon père à Seattle. Un soir de la fin du mois d’Octobre, je souffris de ce que je cru alors être (et je crois toujours être) un empoisonnement. Je regardai les débats présidentiels et, buvant une bouteille de Coca, je commençai à ressentir des effets similaires à ceux d’une drogue dure, dans le genre du speed.
Alors que les heures passaient et que mon état empirait, une assistance médiacale me semblait toujours plus nécessaire et le premier lieu dans lequel je me rendis était le Centre Médicale de l’Université de Washington.
27/10/92 - Visite au docteur Stephen Burns. Je suis admis aux Urgences. On me passe un questionnaire, je fais une prise de sang et on prend ma température. On m’amène à une machine EKG, les bandes et cables attachés à ma poitrine. Durant mon examen, je m’évanouis. Que l’évanouissement soit dû à la fatigue ou à autre chose, je n’en sais rien. De toutes manières, je restai inconscient pendant une durée inconnue, au maximum une heure ou deux. Après avoir quitté les Urgences, je rentrai à la maison et m’endormis. Il était alors déjà tôt dans la matinée. En raison de mon extrême fatigue, je ne fis pas l’effort de me déshabiller avant d’aller au lit. Quand je me reveillai, le lendemain matin, me déshabillant pour prendre une douche, je trouvai une bande EKG attachée à mes parties génitales.
Peu après, j’eus l’impression d’avoir été empoisonné par quelque chose que j’avais mangé dans le réfrigérateur. C’était à cette époque qu’on parlait dans les journaux de la bactérie E coli. Cette fois, les effets de l’empoisonnement étaient similaires à ceux des champignons de type psillocibic. Je retournai encore aux Urgences.
10/30/92. Visite au Dr. McMullen. Cette visite, à ce que je m’en souviens, était sans hisoire en ce qui concerne les mauvaises conduites, mis à part le fait que je reçus une prescription incorrecte quant aux médicaments ordonnés. Le problème était qu’il n’était nulle part fait mention de la posologie adéquate. Je décidai alors, en raison du manque d’information, de ne pas les prendre.
Pour la troisième fois, je ressentis inexplicablement l’impresssion d’avoir été empoisonné. La nature du troisième empoisonnement était très différente des deux précédents ou d’une expérience antérieure et je suis, par conséquence, incapable de le relier à une drogue en particulier, excepté que cela ressemble de nouveau aux effets d’une drogue dure.
11/13/92. Visite au Dr. Weaver. On m’amène dans une petite salle d’examen où l’on me demande de m’allonger sur la table d’examen. Après un examen de routine, incluant une observation longue et détaillée de mon oreille, un infirmier avec des cheveux blonds et des lunettes commence à me tripoter l’ensemble du corps. Malgré qu’il ne m’ait préalablement proposé de massage, j’ai obtempéré comme si j’estimais sa démarche légitime. Le problème est : En quoi, tripoter lentement mon corps peut-il être considéré comme une méthode adéquate pour lutter contre les effets d’un empoisonnement ?
Avant d’aller aux Urgences, j’avais appelé la Police de Seattle pour faire un rapport sur ce que je considérais être une affaire d’empoisonnement. Peu de temps après l’« examen médical » que décrit précédement, un agent de police arriva. Le nom de cet agent était Underwood, son insigne portait le numéro 682. Après m’avoir écouté pendant deux ou trois minutes, je m’entendis dire qu’il n’avait « pas le temps pour ça » et le vit prendre congé. Quelques mois plus tard, je portai plainte contre l’agent Underwood au Département des Affaires Internes de la Police de Seattle. Mon numéro de dossier est le CL#93-227. Lorsque je parlai à son supérieur, ce dernier déclara que, même si l’agent avait agit de manière incorrecte en me quittant sans enregistrer ma plainte, ça n’était cependant pas une raison suffisante pour engager une procédure contre lui. La raison de son revirement était que l’équipe des Urgences m’avait précémemment discrédité auprès de lui. Plus tard, je passai un bon bout de temps à parler avec le Dr. Weaver qui déclara que j’étais un lunatique alors qu’au même moment il refusait (jusqu’à la dernière minute) de me faire faire une prise de sang ou un test d’urine pour déterminer si, oui ou non, je subissais les effets d’une substance étrangère et malsaine.
Les quatre derniers mois, j’établissai un rapport précis sur ce qui s’était passé à l’Administration de l’Hôpital de l’Université et ma plainte était envoyée à Leah Kliger. Je ne la contactais pas dans l’objectif de porter un blâme contre l’Hopital lui-même mais contre les membres de l’équipe que j’avais pu y rencontrer. Je l’appelai en Juin, et, souscrivant à sa demande, je lui envoyai une lettre mettant en évidence et dans les grandes lignes ce qui s’était passé. J’attendis sa réponse une semaine ou deux, puis j’appelai son bureau et on me répondit qu’elle était parti en vacances. J’attendis ensuite quelques semaines de plus avant d’être en mesure de la joindre, et il devint alors évident qu’elle refusait de parler avec moi. Au deuxième ou au troisième coup de fil, on me déclara qu’une lettre m’avait été envoyée. Cette lettre était courte et me conseillait de recourir à une aide psychiatrique. L’arrogance de sa « lettre » était inexcusable : une employée au Burger King, travaillant pour 5 dollars l’heure, eut fait preuve de davantage de courtoisie.

Ce qui suit est la description de l’étrange douleur cérébrale dont j’ai été victime. En regard de sa nature inconnue, il est très difficile même d’en discuter. Ceci particulièrement si, comme je le maintiens, cette souffrance est quelque chose qui a été induite artificiellement et volontairement pour me nuire. Je vous supplie alors d’être patient et très ouvert d’esprit considérent ce qui, je réalise, peut avoir l’air complètement fou. Et pourtant, cela est vrai. Cette douleur a été perpétuée sur moi, et n’est en aucun cas naturelle ou intrinséque à ma personnalité. Je l’ai donc baptisée « dispositif ».
Note. Tout ce que je vais décrire a commencé à m’arriver après a visite aux Urgences du Centre Médical de l’Université de Seattle.

Le « dispositif » renvoit à un mécanisme ou une méthode utilisée pour infiltrer ou envahir mon cerveau pour les raisons suivantes : Lire mes pensées ; m’envoyer des « signaux » en réponse à mes pensées. « Signaux » renvoie à une sorte de communication transmise à mon cerveau. On pourrait la rapprocher d’un signal radio dont mon esprit serait recepteur. Ces signaux prennent en général la forme de communications en un ou deux mots, ou des extraits de chansons célèbres. Il ne s’agit pas de matière auditive en tant que telle mais de pensées assez distinctes des miennes pour que je puisse entrer en dialogue avec elles. Ce ne sont pas des « voix » mais des pensées – des pensées qui ne sont pas les miennes. Ce que je peux dire du « dispositif » est seulement basé sur mon expérience. Je n’ai aucune information extérieure le concernant. En dehors de mes propres sensations à son sujet, ce que j’en écris est pure spéculation.

Le « dispositif » est une invasion externe, parce que, à l’opposé d’une maladie interne, les signaux manifestent une volonté et une détérmination qui renvoient à une personnalité précise, avec qui je peux dialoguer. Bien qu’ils semblent occasionnelement envoyés de manière aléatoire, il semble qu’il y ait une volonté derrière la plupart des signaux. J’ai même l’impression très nette que ces signaux sont envoyés par un nombre varié d’opérateurs, comme s’ils se relayaient. Une fois, en Décembre, j’ai appris dans une conversation avec ces signaux que l’opérateur en question venait de la campagne et qu’il aimait la musique country. Mais depuis, les opérateurs en question ont fait attention à ne rien me révéler de leurs identités. Près de huit sur dix de ces signaux sont des réponses à mes propres pensées. Je peux, assez souvent, par habitude, anticiper ces signaux. Je les exprime moi-même en pensée et j’entends alors un signal répondre à cette anticipation (le signal exprime alors la phrase suivante : « Tout à fait »). Certains signaux sont transmis à certains moments de la journée et pas à d’autres. Par exemple, « Condamné » est entendu surtout la nuit, quand je suis déjà couché mais pas encore endormi. Ceci, j’imagine, suggérerait que des gens différents se relayeraient pendant la journée et utiliseraient lors des signaux qui leur sembleraient plus ou moins pertinents.
Note. Ce texte a été écrit en Mars 1993. Depuis, la méthode a changée et le signal « Condamné » peut être transmis nuit et jour.
Depuis le début de mon expérience du « dispositif », le niveau d’intensité de celui-ci a varié. Je m’en suis rendu compte pour la première fois en Novembre 1992. Fin Novembre et Décembre 1992, l’intensité des signaux était à son plus haut niveau, et j’entendais régulièrement des extraits de chansons en réponse à mes pensées. Depuis Janvier, au contraire, l’intensité a baissé et les extraits musicaux sont moins fréquents. Depuis, quand l’extrait de chanson arrive, les signaux prennent la forme de communication en un ou deux mots.
Les signaux les plus couramment utilisés sont les suivants : « Arrête ! Laisse ça ! » ; « Salut Ed ! » ; « Sans blague » ; « Tu vas être déçu » ; « connerie » ; « tout à fait » ; « ne fume pas » ; « tu es mauvais » ; « c’est moi » ; « Oui, Giorgio » ; « condamné ».
Ainsi que les extraits de chansons suivantes : Your Wildest dreams des Moody Blues, le thème de La Belle et la Bête, She’s leaving Home des Beatles, Goodbye Cruel World et Are we in love yet des Shakespear’s Sister, One More Night de Phil Collins, Lumberjack Song des Monty Python, Moonage Daydream de David Bowie et You’re a big girl now de Bob Dylan.
Quelques uns de ces mots, quelques unes de ces phrases et chansons ont pour moi une signification particulière que je vous empargnerais pour ne pas rendre cette lecture plus longue encore.
L’Université de Washington me semble le coupable le plus évident, mais la cause de cette opération m’échappe. J’en suis réduit aux hypothèses : Vengeance ou punition ; mauvaise Blague ; arme dans la guerre contre la drogue (jusqu’à l’été dernier je fumais régulièrement de la marijuana) ; faire de moi un bouc émissaire pour mes visions politiques ; faire croire que mes visions culturelles et idéologiques m’ont rendu fou (j’ai publié un livre historique en 1990 qui a pu en offenser plusieurs).
La technique employée semble très perfectionnée. Une machine a probablement été implantée dans mon cerveau dans le but de lire mes pensées. Par « pensées » j’entends des opérations de mon cerveau à laquelle sont attribuées certaines significations et auxquelles un signal répond. Il est connu que les recherches en télépathie et en perception extra-sensorielle ont connu un essor bouleversant dans l’ex-Union Soviétique. Peut-être que la technologie employée a été découverte là-bas. Bien sûr, il se pourrait aussi que ce que je crois être un contrôle conscient ne soit qu’une forme de maladie mentale dont je suis la victime. Je pourrais accepter une telle idée, mais en raison de sa nature étrange et pour les raisons suivantes – des signaux externes en tandem avec les signaux, et mes propres pensées ; que je sois capable de dialoguer avec ces signaux ; les rêves artificiels – je ne peux vraiment accréditer cette thèse. Ce que je décris comme le « dispositif » semble certainement étrange à l’extrême, et on pourrait penser que je suis un fou ou un menteur. Je ne suis ni l’un ni l’autre. Il est facile de saisir que si ce que je dis est vrai, alors il est dans l’interêt de ceux qui exercent ce contrôle de vous faire croire que je suis un forcené.
Note. Depuis que j’ai rassemblé ces notes dans le but de mettre au clair le dispositif, certains de ses aspects ont changé. Par exemple, il est plus difficile maintenant pour moi de « discuter » avec les signaux. Ce qui suggère, en l’occurrence, que les personnes qui m’ont imposé ce système ne veulent plus entendre ce que j’ai à leur dire. Les thèmes musicaux et les fragments de phrases ont également disparus. Il ne reste plus que la lecture de mes pensées, les rêves artificiels, et la souffrance qui accompagne cette torture.
Un des procédés les plus curieux du « dispositif » est sa capacité à envahir mes rêves, pendant lesquels je suis forcé de regarder une de leurs « productions ». On peut nettement les distinguer des rêves ordinaires par leur taux de fréquence et leur réalisation minutieuse. La plupart du temps, ces productions sont réalisées dans un but de stricte propagande. Elles tentent de me culpabiliser au sujet de la drogue ou sur des choses que j’aurais faites dans le passé. Un aspect peu commun de celles-ci est qu’elles reçoivent la participation de célébrités ou qu’elles en utilisent l’image, assistées par ordinateur. Par exemple : John Fitzgerald Kennedy ; Lyndon B. Johnson ; Tom Hanks ; Clint Eastwood ; Warren Beatty ; Woody Allen ; Paul Newman ; Bill Cosby ; George Hamilton ; Kathie Lee Gifford (à trois reprises) ; Ray Manzarek ; Elizabeth Taylor ; O. J. Simpson (avant qu’il ne soit inculpé dans une affaire de meurtre) ; David Letterman (à trois ou quatre reprises) ; Bill Clinton ; Hilary Clinton (à trois reprises) ; Jerry Seinfeld ; Al Yankovic ; Alec Guiness ; John Candy (avant sa mort) ; Daryl Hannah ; Robert Duvall ; Martin Landau ; Luke Perry ; Geena Davis ; un sosie de Jim Morrison ; un sosie de Bob Dylan.
Parmi les choses qui font que je crois encore en la vie, et que je ne désespère pas malgré la tension accumulée depuis le début de ces opérations, il y a le simple fait de vivre sa vie en étant le meilleur possible. Etant moi-même une victime, je sais combien c’est dur. Ayez la foi en Dieu, faites ce qui est bien et essayez de conserver votre sens de l’humour. Voilà tout ce qui compte vraiment dans la vie. Ne vous laissez pas aller au désespoir. Il y a eu bien des martyrs pour la justice et des victimes de persécution tyrannique à travers l’Histoire, c’est pour moi un honneur et une consolation d’être en leur compagnie.